
Les téléphériques
Mine de fer des Pouays sur Chamoson.
Depuis fort longtemps une mine de fer est exploitée sur les hauts de Chamoson ou l’on exploitait la Chamosite,
- Chamosite provenant de la mine de Chamoson
- Espèce décrite en 1820 par le minéralogiste Pierre Berthier elle est nommée par son lieu de découverte, Chamoson, entre Sion et Martigny, en Suisse. (wikipedia)
ceci est attesté sur la carte de 1872, la mine de fer est inscrite
[1] et j’ai lu [2] qu’elle serait à l’origine des forges d’Ardon, implantée au bord de la Lizerne pour profiter de la force de l’eau de cette rivière.
Il est probable que le nom de Fareire qui est un petit alpage en dessous des Pouays tire son nom de fer et qu’à une certaine époque le minerai était traité sur place profitant du bois des forêts supérieures pour faire le charbon de bois. En cherchant un peu, il doit être possible de trouver des scories telles que celle-ci qui provient du Mont Chemin
- Scorie ?
- Scorie ?
Dans les années 1940 une exploitation plus intense se réalise en raison de la 2ème guerre mondiale. Afin de pouvoir convoyer le minerai en plaine, plusieurs téléphériques seront réalisés. Le grand téléphérique, le téléphérique de Pathiers, et deux téléphériques plus courts au Pouays.
Il y avait également un téléphérique de chantier pour construire le pylône plus complexe de la Flaïve positionné à un tournant. [3] Je vais ici tenter de vous montrer le tracé de ces téléphériques pour certains fort hardis pour l’époque.
Le grand téléphérique reliait la trémie de départ au Pouays à la gare de St Pierre-de-Clages,
- Trémie de départ des Pouays
- Trémie de départ des Pouays
- Le contrepoids
- Détails de la trémie
Gran Comban
- Certainement le pylône du Gran Comban
- En arrière-plan on distingue bien le plateau de Chanrion et les écuries de Chamosentze ce qui me fait dire que c’est probalement le pylône du Gran Comban. Il est possible que ce soit aussi le pylône non retrouvé entre Comban et la trémie.
- Restants actuel du pylône du Gran Comban
- Emplacement sur la carte de la trémie et du pylône du Gran Comban
- Restants actuel du pylône du Gran Comban
Fareire
- Restants actuel du pylône de Fareire
- Restants actuel du pylône de Fareire
- Pylône de Fareire ou pylône de construction ?
- Difficile à situer, ce pylône a peut-être servi au tirage des câbles. Il semble qu’il soit à Fareire d’après la forêt en arrière-plan.
- Restants actuel du pylône de Fareire
Azerin
- Le pylône d’Azerin il y a quelques années
- Le pylône d’Azerin il y a quelques années
- Le pylône d’Azerin actuellement
La Flaïve
Ici le téléphérique effectue un tournant et le pylône est plus complexe. Il y a éparpillé dans les alentours de nombreux socles qui devaient servir d’amarrage pour les haubans. Ici il y a également l’arrivée du téléphérique de chantier du Nasot.
- Benne du téléphérique du Nasot
- On distingue au centre de la photo sous le câble la route de Nemiaz qui croise la route de Fosseau. La salle polyvalente actuelle se trouve à peu près derrière le chariot de poulies au niveau de l’amarrage du câble tracteur.
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve Nasot
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Restant actuel du pylône des Flaïve Nasot
- Restant actuel du pylône des Flaïve
- Position des restants de pylônes Flaïve Roshier
- Tracé du téléphérique de chantier Flaïve Nasot
- Amarrage inférieur du téléphérique de chantier
- Situé en bord de route du Nasot la pierre ayant servi d’amarrage au téléphérique de chantier. (Tradition orale)
Le Roshier
- Restant actuel du pylône du Roschier
- Restant actuel du pylône du Roschier
C’est le dernier des pylônes inférieurs dont il reste des traces actuellement.
A Pommey lors de la modification du carrefour, j’ai vu en passant un tas de terre à évacuer et il y avait un restant de pylône en béton qui avait été arraché lors des travaux, ce qui confirme la tradition orale comme quoi il y avait un pylône en bas du cimetière. Il devait avoir encore quelques pylônes jusqu’à la gare mais qui ont disparus lors des grands défoncements viticoles des années 60.
- St Pierre-de-Clages 1946
- Au bout de la flèche on distingue la voûte de protection. Elle se situe entre la cave ProWein et la Potagère qui ont été construites après 1946.
J’ai vu passer une fois un document montrant une voûte de protection pour la route cantonale, malheureusement je ne possède pas ce document. Sur la carte aérienne de 1946 on distingue cette voûte.
Enfin l’arrivée devait se trouver à l’emplacement de Valelectric actuel. Un ancien apprenti de Valelectric m’a dit que lors de son apprentissage il y avait encore la gare d’arrivée. [4]
Pathiers
Il y avait le téléphérique qui reliait Pathiers au plat de Tseulaïre à l’emplacement du broyeur. D’une seule traite et sans pylône intermédiaire, c’est celui qui a le plus servi. Il était aussi utilisé pour approvisionner la mine et ses dépendances. Le minerai depuis Pathiers était chargé sur des camions qui les convoyaient jusqu’en plaine. [5]
- Station inférieure du téléphérique de Pathiers
- Station inférieure du téléphérique de Pathiers
- Sur le bisse de Pathiers
- Station inférieure du téléphérique de Pathiers
- Tracé du téléphérique de Pathiers
Un téléphérique également d’une traite reliait la mine du haut au plateau de Tseulaïre.
- Croquis de la mine haute
- Croquis de la mine haute avec l’emplacement du compresseur et le départ du téléphérique appelé ici va et vient.
- Tseulaïre
- Le bloc à gauche est probablement le socle du téléphérique en provenance de la mine du haut
- Galerie de la mine haute
Lire aussi Constructions et petites histoires
[6]